Avant c'était Germaine maintenant c'est Emilie Tillion.
Emilie Tillion est née à Talizat le 20 février 1876 elle est la mère de Germaine et appartient à la petite bourgeoisie éclairée.
Avec son mari Lucien Tillion, ils poussent leurs deux filles à faire des études. Lucien Tillion , magistrat et écrivain à ses heures, meurt en 1925, ce qui laisse alors à Emilie Tillion la lourde tâche d'élever seule ses enfants.
Écrivain et critique d'art, Emilie Tillion est une femme active : on lui doit en partie la rédaction de certains guides touristiques de la célèbre collection « des guides bleus » de hachette , dont les trois volumes « Pays d'Europe ».
Femme engagée, profondément attachée, comme sa fille, aux valeurs républicaines, Emilie Tillion s'engage en 1940, à 64 ans, dans la résistance au coté de sa fille Germaine.
Elle participe ainsi à l'organisation de l’évasion de plusieurs condamnés à mort. Elle est, comme Germaine, dénoncée par l'abbé Robert Alesch, un agent double . Mère et fille se retrouvent à la prison de la Santé, puis sont transférées à la prison de Fresnes, puis au fort de Romainville avant d'être déportées, le 30 janvier 1944 à Ravensbrück.
C'est dans ce camp qu'elle est assassinée, gazée le 2 mars 1945,deux mois avant la fin de la guerre.
Cette article a pour but de vous faire connaître un peu mieux Emilie Tillion et éclairer ainsi le parcours de deux grandes femmes du Xxème siècle.
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