Poeme: Descente aux enfers
Ça y est nous sommes enfin sortis du train
La faim tiraille l'esprit, le froid, l'estomac
Nous marchons sous leurs regards perfides, malsains
Ils nous disposent en ligne, oui, des parias
Ils nous poussent dans ce terrible camp
Ils nous ôtent nos bagages de force
Tentant d'échapper à leurs jugements
Et ils nous tondent tous avec patience
Ils nous forcent à travailler
Sans moment pour nous reposer
Car les cauchemars nous torturent
Sous les menaces qui perdurent
Usés mentalement
Physiquement meurtris
Entassés dans ce camp
Dans lequel on périt.